Parcourir ce lexique, c'est laisser la houle nous bercer des mots que les anciens utilisaient dans leur oeuvre d'édification des tranches de notre patrimoine maritime québécois que sont les goélettes.

Les termes anglais sont parfois définit parce qu'ils faisaient partie du vocabulaire utilisé, vestige de la colonisation anglaise.

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¹Tiré et adapté du site de Les voitures d'eau du Québec, de Langis Lizotte, où on retrouve une foule d'informations sur les goélettes du Saint-Laurent.

ACCORE, un

Forte poutre de bois servant à supporter certaines parties de la charpente pendant la construction.

Étayer avec des accores .

Celui qui prend un bateau en location.

Voir allonge de poupe contre la jaumière .

Chacune des pièces servant à former un couple, à part la varangue et le genou.

Forte pièce de bois, réunie à l'étambot, et qui forme arête dans la partie haute de l'arrière d'un navire.

Direction que suit le navire par rapport à celle du vent. Par extension la disposition des voilures pour suivre cette route : par exemple, allure vent arrière, allure vent de travers.

Cordage employé pour l'amarrage des navires et les manoeuvres de force.

Trou pratiqué dans la partie inférieure des varangues, de chaque côté de la quille, et qui sert à conduire les eaux s'amassant entre les varangues vers le pied des pompes.

Cheville métallique utilisée pour plier les bordages.

Poutre de bois qui monte avec l'étrave en s'appuyant sur le premier membre et qui sert à faire le chevillage des extrémités de bordages.

Tige métallique parfaitement droite qui transmet le mouvement de rotation moteur de la machine à l'hélice.

Mât le plus en arrière du navire.

Ensemble des dispositions assurant la réunion de pièces entre elles pour n'en former qu'une seule.

Manière dont le navire est assis dans l'eau, ou en d'autres termes, sa situation quant à la différence des tirants d'eau avant et arrière.

Se dit d'une voile quadrangulaire (voilure typique d'une goélette).

Bourrelet en bois, placé de chaque côté du navire, à la hauteur des serres, et au-dessus des genoux, servant à le protéger contre les chocs.

Bâtiment à voiles dont seuls le mât de misaine et le grand mât ont des voiles carrées. L'artimon a une voile aurique.

Voir bau .

Partie du rivage qui s'assèche à marée basse.

Poutre de bois placée en travers d'un bâtiment pour en lier les deux murailles, pour les maintenir dans l'écartement voulu et pour supporter les bordages des ponts ainsi que leur charge.

Mât placé plus ou moins obliquement sur l'avant du navire. En donnant le nombre de mâts d'un navire, on ne compte jamais le beaupré. Il peut être d'une seule pièce, fixe ou pouvant rentrer sur le pont.

Crochet spécial dont se servent les calfats pour en retirer l'étoupe enfoncée trop profondément.

(mot anglais) Lit de lancement.

Pièce de bois ou de métal fixé sur le pont d'un navire ou sur un quai et servant d'attache aux amarres.

(mot anglais) Mot désignant un traîneau à deux paires de patins disposées en tandem servant à lancer ou à remonter les navires.

Écran en bois, de forme rectangulaire et à trois faces, placé dans les haubans, au-dessus des caps-de-moutons, et servant à porter les feux de position.

(mot anglais) Boulonnage.

Synonyme de gui. Espar ou mât horizontal sur lequel est enverguée une voile aurique, la grand voile ou la voile de misaine. Mât de charge.

Planche épaisse ou madrier qui recouvre la membrure et les baux en les croisant et les fortifiant. Action ou manière de border, de disposer le revêtement étanche constitué par les bordages.

Ensemble du revêtement étanche formant l'enveloppe extérieure d'un navire. Portion de ce revêtement définie par sa position (comprenant plusieurs virures ou parties de virures) : bordé de pont, bordé de pavois, bordé de muraille ou des hauts, bordé de bouchain, bordé des fonds, bordé de diminution, à l'avant et à l'arrière. Planche épaisse ou madrier.

Chacun des bordages qui vont en s'amincissant en approchant de la proue d'un navire.

Se dit des ouvriers qui posent les bordages.

Pièce de bois ou de fer qui fait saillie, soit de chaque côté du navire à l'avant pour supporter l'ancre, soit à l'arrière pour supporter la chaloupe de sauvetage.

Partie arrondie d'un navire comprise entre le fond, sensiblement horizontal, et la muraille, sensiblement verticale.

Voir bandeau.

Chacun des deux palans servant à orienter le mât de charge.

Bâtiment à deux mâts, de tonnage moyen portant des voiles carrées au mât avant et des voiles auriques au mât arrière.

Espèce de serre-joint à l'aide duquel on fait plier les bordages ou autres pièces de bois, quand il y a lieu, de manière qu'ils viennent s'appliquer sur la membrure, ou aux endroits où l'ont veut les fixer.

Bâtiment à deux mâts, de tonnage moyen, portant des voiles carrées au mât avant et une brigantine (sorte de voile aurique) au mât arrière. À la rigueur, il y a peut de différence entre le brigantin et le brick-goélette.

(mot anglais) Voir guirlande.

Superstructure basse établie sur le pont et ne s'étendant pas d'un coté à l'autre. Elle sert pour le logement de l'équipage. (Voir aussi "chambre")

Navigation le long des côtes, de port en port, de cap en cap, par opposition à la navigation dites au long cours.

Navire faisant le cabotage. Se dit un marin possédant un navire avec lequel il fait le cabotage.

Voir tirant d'eau.

Espace compris entre le pont principal et les fonds.

Ouvrier qui calfate les navires.

Action de mettre des étoupes dans les joints des bordages afin de les rendre étanches.

Bloc de bois plat et circulaire, percé de trois ou quatre trous dans lesquels passent les rides pour raidir les haubans.

Construction légère de petite dimension, placée au-dessus d'une ouverture pratiquée dans le pont ou dans le toit de la cabine et par laquelle on entre sous le pont ou sous le toit de la cabine dans le logement de l'équipage.

Pièces de bois parallèles à la quille et renforçant celle-ci. La carlingue est disposée au fond de la cale, allant de l'avant à l'arrière du navire, au-dessus des varangues, pour empêcher la quille de s'infléchir dans un sens ou dans l'autre.

Centre de gravité de toutes les voiles supposées sur leurs mâts respectifs, ouvertes et déployées dans le plan longitudinal.

Construction élevée sur la partie arrière du navire et abritant le logement de l'équipage.

Support vertical en bois façonné pour recevoir un objet ou une pièce de forme précise.

Celui qui dirige la construction.

Transporter.

Boîte de bois dans laquelle on chauffe les bordages à la vapeur afin qu'ils deviennent assez flexibles pour épouser la forme de la membrure.

Espèce de grappin d'acier servant à forcer en place les bordages des ponts.

(mot anglais) Voir talon.

Sorte de panneau vitré placé sur le toit de la chambre et donnant de jour et de l'air dans ce logement.

Fer ou coin dont se sert le calfat pour chasser l'étoupe dans les joints des bordages.

Pièce de construction qui reçoit les bouts des bordages, double et renforce l'aiguille.

Pièce de construction qui chevillée à la quille par sa partie inférieure se terminant en courbe, reçoit les bouts des bordages, supporte la grand'barre et renforce l'étambot.

Pièce de construction qui, chevillée à la quille par sa partie inférieure se terminant en courbe, reçoit les pointes des bordages, double et renforce d'étrave.

Amarre fixée à un bateau ou à une embarcation naviguant dans un cour d'eau resserré, sur laquelle agissent des hommes ou des chevaux pour les hâler.

Espar terminé à une de ses extrémités par une mâchoire et servant à établir une voile aurique à sa partie supérieure.

Anneau en fer ou en bois dont la partie extérieure est en forme de gorge destinée à recevoir la patte d'une voile ou d'un cordage.

Coupe d'un navire dans sa partie la plus large.

Grosse courbe servant à réunir la contre-étrave à la carlingue.

Ensemble du membre, c'est-à-dire longue branche courbe formée par deux plans de bois juxtaposés s'étendant d'un seul côté de la quille.

Pièce de bois en forme d'arc tirée d'une racine et dont on se sert pour lier avec force certaines pièces de charpente. Certains types de bossoir de chaloupes sont façonnés à partir d'une courbe.

Extrémité supérieure arrière d'un navire et plus particulièrement la lisse de couronnement.

Ligne de jonction des bordages de pont ou des bordages de coque dans une construction de bois.

Ouverture pratiquée dans le pavois à la hauteur du pont, pour assurer l'écoulement des eaux.

Voir faux-bau.

Dérivation d'un navire de sa route par l'effet du vent, du courant de la mer.

Mot anglais utilisé par beaucoup de navigateurs et ayant la même signification que le mot bossoir.

Différence entre le tirant d'eau arrière d'un navire et le tirant d'eau avant; lorsqu'ils ne sont pas égaux, on dit que le navire flotte en différence.

(mot anglais) Voir chien.

Voir faux-membre.

(mot anglais, prononciation : draffe) Voir flottabilité et stabilité.

(anglicisme : "draffter") Calculer la flottabilité et la stabilité d'un navire.

Navire muni d'un équipement lui permettant de retirer le sable ou la vase d'une rivière, d'un fleuve ou d'un port.

Cordage servant à hisser une corne, une voile, un pavillon.

Technique d'assemblage de certaines pièces de bois.

Situation d'un navire dont la quille porte sur le fond de la mer. Action d'aller, de s'arrêter au lieu où est l'échouage. Se dit également des bordages qui touchent le sol lors de l'échouage proprement dit.

Cordage ou manoeuvre servant à orienter une voile et à l'amarrer dans son coin intérieur sous le vent.

Ouverture rectangulaire ou carrée pratiquée dans le pont pour pouvoir accéder à la cale.

Ouverture pratiquée dans le pavois, de chaque côté de l'étrave, pour le passage des chaînes d'ancres.

S'applique à la longueur qui excède sur l'avant par rapport à celle de la quille.

Petits filins ou barres horizontales qui croisent les haubans pour former une échelle qui sert à monter dans la mâture.

Moteur.

Technique de calfatage qui consiste à ajuster l'épaisseur d'un rang d'étoupe selon les dimensions du joint à calfater.

Voir râblure.

Faire une enjâblure.

Grosse pièce de bois unissant les faux-baux et supportant les hiloires de côté.

Renflement de la coque à l'avant, aussi appelé joue.

Construction rapportée à l'avant et destinée à fournir les points d'appui nécessaire pour l'attache du beaupré.

Petite cheville en forme de coin que l'on enfonce dans l'extrémité d'une gournable afin d'arrêter celle-ci à sa place. Petite cheville, ronde ou carrée, pour boucher un trou qui se trouve accidentellement dans une pièce de bois.

Poutre de bois verticale, prenant son point d'appui sur la carlingue, et qui sert à soutenir un bau.

Voir jambette.

Ouvrier qui, à la grand'hache, ou à l'herminette, travaille à équarrir le bois ou à lui donner les formes requises.

Longue pièce de bois pouvant servir de mât, de vergue etc.

Couple qui, d'un côté ou de l'autre, est le plus rapproché de l'étambot.

Câble qui, prenant son point d'appui sur la tête de l'étrave ou sur celle de l'aiguille, protège le mât contre les efforts de l'avant vers l'arrière dans un cas, et de l'arrière vers l'avant dans l'autre.

Forte pièce de construction de même largeur que la quille faisant avec celle-ci un angle rectiligne, quelquefois droit mais plus souvent obtus, qu'on appelle quête. L'étambot est destiné à porter le gouvernail (navire à voiles).

Voir épontille.

Partie du chanvre ou du lin rejetée pendant la préparation qu'il subit pour la confection des cordages. L'étoupe est utilisée pour emplir les joints du bordé afin de les rendre étanches.

Voir virure.

Forte pièce de bois, réunie à la quille, et qui forme arête à l'avant du navire.

Ferrure servant à lier l'étrave et l'étambot à la quille.

Espaces libres laissés entre la serre et la fausse serre par lesquels l'air peut circuler d'un côté à l'autre de la cale, entre le bordé, le vaigrage et les membres.

Bau coupé s'arrêtant à l'hiloire d'une écoutille.

Ensemble de pièce de bois qui, épousant la forme du membre, le double et le renforce.

Hisser, monter les voiles.

Différence entre le poids de l'eau déplacée par le navire et son propre poids dans l'air.

Voile triangulaire enverguée sur l'un des étais du mât le plus en avant d'un voilier.

Voir oeuvres vives.

Distance entre le niveau de l'eau à l'extérieur du navire et la partie supérieure du pont à la demi-longueur. Méthode de construction.

Action de tracer et de fabriquer un gabarit.

Ouvrier qui trace et fabrique les gabarits.

Modèle de grandeur naturelle que les gabarieurs font avec des pièces de bois fort mince pour représenter la longueur, la largeur et le calibre des membres ou autres parties d'un bâtiment, et d'après lequel on travaille les pièces de bois qui doivent effectivement entrer dans la construction.

Virure de bordages qui est encastrée dans une râblure de la quille.

Superstructure placée à l'avant, ou à l'avant et à l'arrière, et qui s'étend d'un côté à l'autre du pont.

Poutre qui, placée en travers d'une écoutille en s'appuyant sur les hiloires, sert de support aux panneaux qui ferment les écoutilles.

Voir bouchain.

Grosse scie munie à chacune de ses extrémités d'un manche court et vertical, et qui se manie à deux.

Essentiellement, navire conçu pour la marche rapide et portant beaucoup de voile. En général, elle porte deux mâts aux voiles auriques et un beaupré pouvant être gréé de plusieurs focs. Dans Charlevoix, comme ailleurs au Québec, ce type de navire a subi bien des transformations; perdant lentement sa voilure, acquérant un fond plat, un moteur, etc..., pour en arriver à un navire à moteur ne portant aucune voile.

Voir tenon.

Longue cheville cylindrique en bois, employée pour fixer les bordages de la coque ou certaines pièces de bois.

Ensemble de grosses pièces de bois qui, appuyées l'une sur l'autre, sont installées transversalement sur le contre-étambot et relient les estains.

Se dit du bois utilisé pour la charpente du navire.

Hache à large taillant utilisée pour équarrir le bois.

Voile hissée au grand mât, généralement placé à l'arrière. Dans Charlevoix, on appelait également grand'voile la voile hissée au mât avant lorsque le mât arrière était plus petit.

Action de gréer.

On entend par gréement l'ensemble des objets nécessaire à la propulsion des navires à voiles.

Garnir un bâtiment des dispositifs nécessaire à la navigation.

Voir éperon.

Pièce de bois courbe qui, aux extrémités d'un navire, sert à lier les murailles à certaines pièces de construction.

(mot anglais) Voir écoutille.

(mot anglais) Voir galiote.

Fortes manoeuvres dormantes qui figurent parmi les plus importantes, car elles servent à soutenir, à assujettir les mâts par le travers et par l'arrière, comme les étais sur l'avant. Les haubans sont ordinairement capelés par paires, la paire comprenant deux haubans de même bord.

Voir oeuvres mortes.

Sorte de hache à tranchant perpendiculaire dont se servant les charpentiers.

Bordure verticale de l'écoutille servant à empêcher l'eau de pénétrer à l'intérieur. Voir surbau.

Poteau de bois qui, transperçant un plat-bord et se fixant aux extrémités des couples, prolonge ceux-ci pour servir de point d'appui aux bordages de pavois et à la lisse.

Ouverture pratiquée dans la voûte d'un navire pour le passage de la mèche du gouvernail dont la tête dépasse, et sur laquelle la barre est fixée.

Voir couture.

Pièce courante qui couronne à hauteur d'appui le garde-fou d'un navire.

Effort pour gagner au vent par une série de bordées terminées chacune par un virement de bord, vent devant.

Courir au vent des bordées successives en présentant au vent tantôt un côté du navire, tantôt l'autre.

Espèce de marteau à deux têtes, ordinairement de bois, dont se sert le calfat.

Couple placé dans la plus grande largeur du navire. Sa longueur s'emploie comme échelle de mesure pour exprimer les rapports qui existent entre de bau et diverses parties du navire.

Couple le plus large, synonyme de maître-bau.

Ébauche en réduction d'un seul côté d'un navire.

Celui qui trace sur le bois les mesures du charpentier.

Palan qui sert à lever le mât de charge et à le tenir incliné.

Mât inclinable et pivotant dont le pied repose dans une crapaudine fixée sur le pont ou au pied du mât et qui sert à l'embarquement ou au débarquement des marchandises.

Mât placé immédiatement au-dessus d'un bas mât et formé d'une seule pièce de bois.

Axe de pivotement du gouvernail.

Poutre qui, placée dans un plan transversal et reliée à la quille par la varangue, soutient le bordé et le veuglé, reçoit les baux des ponts, formant l'ossature du navire.

Ensemble de la grosse charpente d'un navire, ou ensemble des membres, des couples, formant l'ossature du navire.

Voile hissée au mât de misaine, c'est-à-dire le mât situé le plus en avant. Dans Charlevoix, on appelait également misaine la voile hissée au mât arrière, lorsque le mât avant était plus haut.

Entaille, cavité pratiquée dans une pièce de bois et destinée à recevoir une autre pièce, dite tenon, pour faire un assemblage.

Emplacement favorable occupé dans un fleuve par un navire tenu par une ou plusieurs ancre(s).

Voir maquette.

Haubans servant à maintenir en place le beaupré, conjointement avec les sous-barbes.

Ensemble des côtés d'un navire depuis la ligne de flottaison jusqu'au plat-bord.

Mot parfois utilisé pour désigner un navire à voiles à trois ou quatre mâts dont chaque mât porte un mât de hune, un mât de perroquet et un mât de cacatois, munis de vergues et de voiles carrées. On utilise souvent l'expression, trois-mâts carré.

Partie de la coque d'un navire située entre la ligne de flottaison et les ponts.

Partie de la coque d'un navire située sous la ligne de flottaison.

Au cours de la construction, virure qu'on ne pose qu'en dernier et qui, entrée à force, resserre les virures voisines.

Dégrossir une pièce de bois à la herminette.

Très gros fer de calfat, emmanché, qu'un homme peut tenir tandis qu'un autre frappe dessus.

Chasser de l'étoupe dans les joints des bordages d'un navire au moyen de la patarasse.

Bordé prolongeant la coque au-dessus du pont pour le défendre de la mer et retenir les objets ou les personnes.

Action de percher.

Faire avancer un bateau à l'aide de perches.

Technique de calfatage qui consiste à tenir l'étoupe serrée entre le clavet et l'index afin de mieux la conduire dans les joints des bordages.

Dégauchisseuse.

Bordage spécial qui, de chaque côté des ponts, est appuyé sur la tête des membres, empêchant l'eau de s'introduire entre le bordé et le vaigrage.

Voir bordé de diminution.

Se dit des ouvriers qui posent les bordés des ponts.

Voir gaillard.

Toile goudronnée servant à protéger la cargaison.

Partie avant du navire.

Inclinaison sur l'arrière. Angle rectiligne, quelques fois droit mais le plus souvent obtus, que l'étambot forme avec la quille.

Forte et longue pièce de bois, ou réunion de pièces ajustées, sur laquelle on fixe les varangues, l'étambot et l'étrave, et qui est la première pièce maîtresse de la charpente d'un navire, dont elle est l'épine dorsale.

Rainure triangulaire que portent la quille, la contre-étrave et le contre-étambot d'un navire, et où viennent s'insérer les extrémités des bordages.

Virure qui suit le gabord.

Bout de filin qui, passant dans les trous de caps-de-mouton, sert à raidir ou rider les haubans.

Bandes horizontales dans les voiles. On les replie au moyen de garcettes, pour diminuer la surface de voilure pendant le mauvais temps.

Roue de gouvernail, c'est-à-dire roue à poignées servant à manoeuvrer le gouvernail.

Cordage ou chaîne servant à empêcher le gouvernail d'être emporté s'il vient à être démonté.

(mot anglais) Voir assemblage.

Virure de veuglé qui, plus forte et plus épaisse que les autres, est une ceinture longitudinale d'un navire et qui, chevillé à tous les couples par leur face interne, sert de point d'appui aux baux.

Voir serre.

(du hollandais sloep) Employé en français pour désigner un voilier gréé en cotre (petit bâtiment muni d'un seul mât, équipé d'une grand'voile et d'un foc).

Cordages ou chaînes qui maintiennent le beaupré en place et résistent à l'effort de bas en haut qu'exercent les étais du mât de misaine.

(mot anglais) Planchette de bois qui sert à réunir les couples pendant la construction en les maintenant à égale distance les uns des autres.

- Transversale : faculté d'un bateau de reprendre la position droite dès que les force qui le faisait gîter cessent d'agir, et de lutter contre ces forces.
- Longitudinale : résistance au tangage.
- De route : faculté de bien tenir la ligne droite sans embardée.

Chacune des deux courbes qui servent à réunir les différentes pièces de bois constituant la grand'barre (provient probablement d'estains).

Muraille verticale qui protège les écoutilles.

Partie de la poupe située en arrière au-dessus de la voûte, de forme droite, légèrement inclinée.

Pièce de bois saillante qui, appliquée sur le devant de l'étrave, sert à protéger cette dernière et à couper l'eau.

Partie de la quille qui excède l'étambot et sert de support à la mèche du gouvernail.

(mot anglais) Voir talon.

Extrémité d'une pièce de bois taillée de manière à s'ajuster dans une entaille pratiquée dans une autre pièce.

Cabine de pilotage où sont rangés les instruments de navigation.

Grosses pièces de bois carrées qui supportent un navire pendant sa construction, une période de radoub (réparation) ou un hivernement.

Distance verticale séparant de la quille la ligne de flottaison.

Est égal à 100 pieds cubes anglais ou à 2.8316 mètres cubes.

Capacité de transport du navire de commerce évaluée par son volume intérieur exprimé en tonneaux.

Courbure que l'on donne aux ponts des navires en n'en relevant un peu les extrémités. La tonture procure aux eaux un écoulement vers le milieu des ponts d'où elles s'échappent par les dalots.

Voir virure.

(mot anglais) Commerce.

Grand chariot de bois, alourdi de métal, et dont on se sert pour tirer les navires hors de l'eau ou les lancer vers le fleuve.

Planche épaisse ou madrier recouvrant par l'intérieur la membrure d'un navire en la croisant et la fortifiant.

Ensemble des planches ou madriers formant l'enveloppe intérieure d'un navire.

Pièce de bois courbe qui, par son milieu, se fixe perpendiculairement à la quille, et sert de base à deux membres opposés qu'elle relie à la hauteur du genou.

Voir vaigrage.

Voir vaigre.

File de bordés ou de veuglés s'étendant de l'avant à l'arrière d'un navire.

Partie arrière de la coque d'un navire, située au-dessus du gouvernail.

(mot anglais) Voir timonerie.

(mot anglais) Treuil.

(mot anglais) Désigne le cotre à tape-cul, petit bâtiment gréant un grand mât à l'avant et un petit mât, appelé tape-cul, placé derrière la barre ou la roue de gouvernail.

Voir maître-couple.